Je vois déjà poindre sur votre visage, cher lecteur émérite de cette newsletter,les affres de l’inquiétude. Est-ce la fin de notre rendez-vous mensuel ? La chaleur serait-elle venue à bout de l’inspiration ?
Car oui, j’ai craqué ! Mais ce ne sont ni le stress, ni la fatigue, ni la canicule qui ont entraîné cet état si particulier qui en d’autres circonstances, ou avec d’autres symptômes, auraient pu me mener tout droit vers le divan du psy.
Oui j’ai craqué et j’en suis fier !
J’ai même craqué par trois fois et je n’étais pas tout seul : c’est vous dire le caractère contagieux de mon état.
J’ai craqué le 20 juin, le 28 juin et le 1 juillet.
La première crise, je l’avais vu venir, car mon plaisir était tous les jours plus grand : je veux parler du succès de la journée européenne du Tolérancement. Nous attendions 120 à 150 personnes, nous en avons eu près de 300 ! Preuve que :
1- des sujets dits « anciens » sont toujours à la mode
2- l’innovation est aussi dans les méthodes de contrôle et de production
3- le transfert de technologie existe aussi et largement, si on accepte de s’en donner la peine, en faisant se côtoyer les mondes de la recherche universitaire et de l’industrie.
Car ce succès, c’est avant tout la réussite d’une mayonnaise entre la compétence reconnue en dimensionnement géométrique des enseignants-chercheurs de l’ESIA, le savoir faire en montage de manifestations de Thésame et le besoin industriel. Alors oui, j’ai craqué : « champagne » !
Pour la seconde crise, le plaisir était bien différent, même intimiste … au milieu de 700 personnes, en écoutant Jean-Louis Etienne qui avait accepté notre invitation pour le centième numéro du JITEC, version papier. Je ne me vois pas vous raconter, car je le ferai très mal, cette mémorable conférence où nous passions du Pacifique à l’Everest, de l’Arctique à l’Antarctique, de voilier polaire au dirigeable tout aussi polaire. Cela, c’est la magie du conteur . Non ! Mon véritable plaisir est venu de la façon dont ce génial explorateur a présenté sans dogmatisme, ni discours culpabilisant le réchauffement de la planète, en faisant plus appel à notre « intelligence » qu’à notre « émotivité ». Ce sont des discours trop rares pour ne pas les écouter.
La troisième crise, elle, je ne l’avais pas vu venir car je contemplais un splendide coucher de soleil sur le Mont-Blanc, comme il en existe parfois lors de quelques journées très sèches de début d’été (je vous promets cette phase n’est pas une pub sponsorisée par l’agence touristique de Haute-Savoie : c’est du vrai vécu que je vous conseille réellement d’expérimenter). Donc, sans que je comprenne pourquoi, je suis passé d’un puissant Phébus rougeoyant, à un autre, tout aussi vaillant, bien plus bleu et se levant dans un stade de notre germaine voisine. Je ne vais pas reprendre les commentaires guerriers, idylliques ou prétentieux mais j’avoue avoir craqué pour ce plaisir simple que peuvent parfois apporter les « Zidane boys » (voir la précédente newsletter toujours en ligne sur www.jiteconline.com).
Que retenir de cette fable estivale, me direz-vous, amical et compatissant lecteur de cette news ?
D’abord que ces trois évènements sont tous liés entre eux par la vertu du travail en équipe, chacun apportant son tribut pour une réussite globale. CHOISISSEZ L’ESPRIT D’EQUIPE PLUTOT QUE L’INDIVIDUEL : C’EST GAGANT A TOUS LES COUPS SUR LE MOYEN TERME.
Ensuite qu’il faut aller chercher les compétences là où on ne les attend pas. A la question qui m’était posé en fin de conférence : « mais comment avez vous fait pour avoir Jean-Louis Etienne », je ne pouvais que répondre : « c’est simple, j’ai demandé à ma comptable de s’occuper de tout ! ». LAISSEZ L’INITIATIVE S’EXPRIMER, C’EST LE MEILLEUR MOTEUR DE L’EFFICACITE. LES RESSOURCES SONT INFINIES.
Enfin ACCEPTONS LE PLAISIR SIMPLE ET IMMEDIAT : c’est bon et il serait dommage de ne pas en profiter lorsqu’il est à portée de main. Sans être naïf pour tomber dans des béatitudes Rousseauliennes ou dans un angélisme aveugle, il y a tous les jours des évènements pour initier une POSITIVE ATTITUDE.
Je vous l’ai dit, j’ai craqué : je suis devenu FAN DE LORIE !