mercredi 18 mars 2009

A 10 LETTRES DE DISTANCE …

3 évènements très différents et pourtant très liés entre eux me donnent l’occasion d’une newsletter printanière.

- 18 mars, ce jour : une GRANDE ENVIE comme disent toutes les banderoles. Une envie qui devient réalité puisque Annecy et la Haute-Savoie sont officiellement retenues pour représenter la France à la candidature aux jeux olympiques d’hiver 2018. Je ne voudrais pas me lancer dans des commentaires tarte à la crème, mais je peux vous assurer qu’un torrent d’énergie qui grossissait depuis quelques mois dans toutes les montagnes entourant le souverain Mont-Blanc, emportait ce midi, pour quelques instants, la morosité et l’inquiétude associées à la crise ambiante.

- 11 mars, une semaine plus tôt : une autre GRANDE ENVIE de réussir. Thésame et ses partenaires recevaient au Palais Brongniart, à Paris, devant 400 dirigeants d’entreprises, la médaille d’or innovation et qualité achat pour le projet Praxis. Une histoire fabuleuse puisque le « petit Poucet » Thésame était primé au même titre que Thalès, Essilor, Natixis ou la SNCF. Une histoire fabuleuse, car ce résultat est le fruit du travail de pionniers visionnaires : entreprises donneurs d’ordres de premier rang (BioMerieux, Bosch Rexroth, Salomon, Schneider Electric, SNR, Somfy), d’un club de fournisseurs PME innovants ,de laboratoires de recherche (G-SCOP associé aux CERAG et OEP) et d’un pôle de compétitivité qui sort des sentiers battus (Arve industries). Une mayonnaise improbable qui réussit par la volonté commune de créer un standard facilitant la co-conception innovante entre fournisseurs et clients.

- 9 février, 40 ans plus tôt, une GRANDE ENVIE de s’envoler qui permet, pour la première fois, à un 747 de quitter le tarmac d’une piste dans l’Ouest américain. Là aussi, une étonnante épopée qui mérite quelques lignes et qui commence sur un terrain de golf où le visionnaire PDG de la Pan Am, Juan Trippe tente de convaincre l’audacieux patron de Boeing, William Allen, de construire un avion de 500 places pour répondre à la croissance du trafic qu’il voit tripler en 15 ans.
Une folie, quand on sait qu’à l’époque Boeing « dormait » sur un tas d’or avec sa rente de fourniture des B52 à l’armée américaine et le succès du Boeing 707, un jet civil précurseur dans bien des domaines. Oui, mais il faut se méfier des situations acquises, en l’occurrence la perte en 1965 du marché du gros porteur militaire, le C5a, au profit de Lockheed. Boeing revoit alors sa stratégie en se positionnant massivement sur le transport civil. Les défis sont colossaux puisque le projet pharaonique qui répondra au surnom de Jumbo, n’a jamais été imaginé par un quelconque constructeur. Il faut tout inventer : une cabine capable d’accueillir 500 passagers alors que le « gros » B707 en abrite 180. Des moteurs pouvant faire s’envoler une masse de 160 tonnes … à vide. Une usine géante, construite en 16 mois, où, dit-on, des nuages se forment parfois dans les hangars.
Mais l’envie de réussir et là et les salariés de Boeing, surnommés les « incroyables », réussissent des miracles … et un premier vol de 76 minutes, moins de 4 ans après le démarrage du projet.

3 histoires,
3 envies,
3 mobilisations massives des énergies et de l’intelligence collective.
3 réussites qui nous rappellent que l’on doit impérativement regarder vers les raisons d’espérer, car ce sont elles qui nous font avancer.


Et puis, si l’ENVIE fait partie des 7 péchés capitaux, il y a, à 10 lettres de distance du E de envie, le P de passion.

… Et la Passion a toujours raison !

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