Une vision iconoclaste et humoristique de l'innovation et des nouvelles technologies.
dimanche 20 juin 2010
ELOGE DE L'EQUIPE DE FRANCE !
J’aime bien l’équipe de France !
-Holà, stop mon coco, me dit mon ange gardien … (ben oui mon ange gardien m’appelle, mon coco).
Donc je reprends, en fait, il reprend d’une voix venant d’en haut :
- Mon coco, t’es bien sympa avec tes chroniques décalées sur l’innovation mais t’as pas oublié quelque chose ?
Moi : « euh ? »
- Ben oui, tu nous parles de petit déjeuner, de tes malheurs téléphoniques, de rêves épicuriens, mais ton cœur de compétence, la mécatronique, t’en cause jamais !
- Oui mais la mécatronique, c’est pour les spécialistes, c’est pas grand public, ça fait pas lire !
- « Tu te moques de moi ! » me lance Angy (j’ai bien le droit de l’appeler comme ça mon ange gardien, non ?). « La mécatronique, et c’est toi qui le dis toujours, c’est grand public, ce sont de belles histoires et aux dernières rencontres mécatroniques tu as dit que ce n’était que du bonheur et de l’envie. Alors arrête de faire le modeste et cause nous techno. »
Bon j’avoue qu’il n’avait pas tort, mon ange gardien, et avec ses arguments, il ne me laissait pas trop le choix.
Alors oui c’est vrai, la mécatronique est vraiment magique même si de mauvaises langues « branchées » disent que ce n’est rien d’autre que la découverte de l’électronique par les mécaniciens ou que d’autres, toutes aussi mauvaises, mais pleines de cambouis affirment que c’est l’aventure incompréhensible des informaticiens et des électroniciens dans un monde réel fait de mouvements !
Trêve de méchanceté, la mécatronique est bien la révolution qu’attendait l’industrie. Bien plus mutante que le Lean management qui optimise les organisations. Ici, on fait « péter » les murs et on demande à l’empereur des transistors sans plomb de travailler avec le roi des dents d’engrenages. Il n’est pas étonnant qu’au début, des caries, pardon des carences, aient vu le jour dans les organigrammes. La mécatronique : une horreur pour des DRH qui doivent inventer des torpilles horizontales dans des directions marché verticales.
Pour ne pas l’avoir tout de suite compris, nous les clients fidèles, avons connu au début de ce troisième millénaire, les affres d’automobiles qui refusaient de démarrer, de clignotants qui clignotaient lorsqu’on voulait écouter France Info ou NRJ, de voyants de pression d’huile qui brillaient dans la nuit à l’apparition des premières gouttes d’eau sur le pare brise.
Car n’est pas mécatronicien qui veut : loin d’être l’addition mathématique du magicien de la clé à molette et de son homologue du fer à souder, cette redoutable technologique nous invite avant tout à penser système. Penser le tout avant le détail, exercice redoutable qui a empli bien des amphis et des bibliothèques … de philosophie et qui ici prend tout son sens.
Mais le résultat mérite bien les heures de transpiration car on découvre rapidement le « no limit ». Pour le technicien, c’est le retour de l’imagination au pouvoir. Pour le commercial, c’est la capacité à se redifférencier dans un monde de produits de commodité. Pour le marketeur et le financier, c’est la perspective de gisements de marges !
Du bonheur pour tous, je vous dis.
Sans réinventer le palmarès des mechatronics awards 2010 dans lequel votre chroniqueur épistolistique a officié, il faut bien reconnaître que moult dossiers, primés ou non, avaient une belle histoire à nous raconter.
Telle cette adorable petite pince (Masternaut), se clipsant sur un circuit CAN et qui espionnait les informations transitant à l’intérieur. Esotérique ? Pas tant que cela si je vous dis que le mariage des ingénieurs et des commerciaux a donné ainsi naissance à un concours d’éco-conduite, car la pince James Bond pouvait récupérer sur les flottes automobile, les consommations carburant instantanées !
Telle cette roue-moteur-batterie toute intégrée (EZ Wheel) qui transforme votre vélo ordinaire en bicycle à assistance électrique.
Tel ce lumineux bureau d’étude (RB3D) qui mécatronise les outils pour réduire les efforts de l’opérateur et, du même coup, les troubles musculo-squelettiques.
Alors oui, j’aime bien cette équipe de France de génie qui marie intelligence, bonheur et envie. Et à toi, Angy, qui m’a secoué pour parler mécatronique, je dis simplement merci : t’es vraiment un super ange gardien !
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